On utilise parfois les termes de résistance pure ou de résistance idéale.
La méthode voltampèremétrique permet de calculer la résistance d'un conducteur après une mesure (de tension et de courant). Mais un conducteur est défini par des dimensions et une nature de matière. Il serait aussi logique, en fonction de ces différents paramètres, de pouvoir déterminer une valeur de résistance.
4 - Influence de la longueur
On alimente, en mesurant sa tension et son courant, un morceau de conducteur dont on peut en faire varier la longueur sans modifier ses autres paramètres (section, température) et on remplit un tableau de mesure.
Aux incertitudes près, on constate que la résistance évolue de façon proportionnelle avec la longueur de fil utilisée.
La résistance d'un fil est proportionnelle à la longueur.
5 - Influence de la section
On alimente, en mesurant sa tension et son courant, différents conducteurs de sections différentes, mais sans modifier ses autres paramètres (nature du conducteur, température et longueur) et on remplit un tableau de mesure.
À première vue, on ne peut pas définir une relation directe entre la section et la résistance. En observant attentivement le tableau, on constate qu'en doublant la section (de 0,5 mm² à 1 mm²), la résistance est presque de moitié (6,37 pour 3,12). On observe le même rapport en comparant 0,5 mm² et 1,5 mm² (rapport de 3) et en comparant 0,75 mm² et 1,5 mm² (rapport de 2).
La résistance d'un fil est inversement proportionnelle à la section du fil.
6 - Puissance consommée
La puissance consommée par un conducteur ohmique de résistance R, peut s'écrire :
P = R.I² = U²/R